Parc National du Serengeti

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DATE DE CREATION
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KMÂČ de PARC

Le Parc National du Serengeti couvre environ 14500 km2. Cela reprĂ©sente environ la moitiĂ© du Languedoc-Roussillon et un peu plus que la rĂ©gion Île de France. Elle a Ă©tĂ© partiellement protĂ©gĂ©e dans les annĂ©es 1920 puis mise en rĂ©serve en 1950. En 1951, le Serengeti fut placĂ© en Parc National, il incluait les hauts plateaux du Ngorongoro dĂ©tachĂ©s en 1959. Le Serengeti est la deuxiĂšme plus grande rĂ©serve de Tanzanie et se prolonge au Kenya vers le Nord avec le MaasaĂŻ Mara. Il est limitĂ© Ă  l’Ouest par le Lac Victoria. L’altitude y varie de 920 Ă  1850 mĂštres, le Seronera (le centre) Ă©tant situĂ© Ă  1530 mĂštres.

Le nom de ce parc vient du nom MaasaĂŻ qui signifie « plaine sans fin ». Ce nom dĂ©crit bien, pour ceux qui l’ont visitĂ©, toute l’émotion que l’on ressent face Ă  l’immensitĂ© et la beautĂ© de cette Afrique sauvage.

La diversité du paysage : riviÚres, plaines infinies, lacs, collines ou amas rocheux (les Kopjes trÚs caractéristiques du Serengeti), donne une image incomparablement magnifique.

La Grande Migration est incontestablement le phĂ©nomĂšne le plus impressionnant et unique au monde qui a contribuĂ© Ă  la rĂ©putation du Serengeti. En effet, chaque annĂ©e environ 1,3 million de gnou, 250 000 gazelles de Thompson et 200 000 zĂšbres (suivis de leurs prĂ©dateurs) entreprennent un long pĂ©riple (environ 1 000 km) pour suivre les pluies vers le Nord jusqu’aux plaines vertes du MaasaĂŻ Mara au Kenya qui leur procureront l’eau et l’herbe verte nĂ©cessaire Ă  leur survie. Ils reviendront quelques mois plus tard dans les plaines du Serengeti.

 

La combinaison de sols volcaniques et l’impact Ă©cologique de la migration a pour rĂ©sultat un des Ă©cosystĂšmes les plus productifs de la terre, supportant le plus grand nombre d’ongulĂ©s et la plus forte concentration de grands prĂ©dateurs dans le monde.

 

L’écosystĂšme comprend deux millions de gnous, 900 000 gazelles de Thompson et 300 000 zĂšbres qui sont les troupeaux dominants. Les autres herbivores sont les suivants : 7 000 Ă©lands, 27 000 damalisques, 18 000 bubales, 70 000 buffles, 4 000 girafes, 15 000 phacochĂšres, 3 000 cobs, 2 700 Ă©lĂ©phants, 500 hippopotames, 200 rhinocĂ©ros noirs, dix espĂšces d’antilopes et dix espĂšces de primates. Les grands prĂ©dateurs comprennent 4 000 lions, 1 000 lĂ©opards, 225 guĂ©pards, 3 500 hyĂšnes tachetĂ©es et 300 chiens sauvages. Il y a plus de 500 espĂšces d’oiseaux qui sont en permanence ou saisonniĂšrement prĂ©sentes dans le Parc, dont cinq espĂšces sont endĂ©miques de la Tanzanie. Le Parc a la plus nombreuse population d’autruches de Tanzanie et probablement d’Afrique, ce qui fait que cette population revĂȘt une importance mondiale.

La migration dans le Parc National du Serengeti

Les animaux suivent un sens circulaire dans le sens des aiguilles d’une montre :

  • DĂ©cembre Ă  mars : La migration est au sud du Parc National du Serengeti dans la rĂ©gion de Ndutu et dans les plaines herbeuses de Salei. C’est la pĂ©riode des naissances chez les herbivores. Forte prĂ©sence des prĂ©dateurs Ă©galement. A partir de mi-mars, la migration commence sa mise en route vers l’est.
    Avril & mai : C’est la saison des grandes pluies. A court de pñturage, la migration se dirige vers les plaines grasses du Corridor Ouest du Serengeti puis le nord.
  • Juin : La migration se dĂ©place vers la savane arborĂ©e du Lamai Wedge et du Mara Triangle
  • Juillet Ă  septembre : C’est l’hiver. La migration va toujours plus au nord du Serengeti et va rejoindre les pĂąturages verts de la rĂ©serve de MasaĂŻ Mara au Kenya aprĂšs avoir traversĂ©e la Mara river oĂč les crocodiles attendent leurs proies.
  • Octobre & novembre : La migration quitte le MasaĂŻ Mara avec l’arrivĂ©e des petites pluies dans le Serengeti. Fin novembre, la migration est Ă  nouveau dans le sud du parc national. Le cycle peut alors recommencer.
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